Le PSG avançant grandement dans le dossier Gabriel Veiga (voir article), on serait tenté de dire que Luis Campos est la passerelle idéale entre la formation Rouge et Bleue et le Celta Vigo. Mais ce n'est évidemment qu'un trompe-l'oeil. Comment un poste aussi énergivore que directeur sportif officieux (conseiller officiel) d'un club comme le Paris Saint-Germain peut être partagé avec le même rôle en Galice ?
Un lourd passif
Déjà en novembre 2022, en pleine Coupe du monde, Luis Campos avait tenu une conférence de presse à Vigo dans laquelle il se disait présent pour longtemps et qu'il était investi à 100% avec les Os Celticos. Curieux quand on doit d'autre part travailler avec une équipe qui vise la victoire finale en Ligue des Champions.
De plus, et après un mercato estival jugé raté par l'ensemble de l'institution (et marqué par une situation tendue avec Antero Henrique), celui d'hiver n'a lui pas plus satisfait avec un dégraissage nécessaire mais aucune arrivée alors qu'étaient attendus Milan Skriniar (arrivé libre cet été), Joao Felix ou encore un milieu de terrain.
Et ça continue encore et encore…
Qu'en est-il aujourd'hui ? Et bien la situation n'a pas vraiment évolué. Campos est toujours à bloc avec le Celta, lui qui vient de boucler l'arrivée de Carles Pérez en provenance de l'AS Roma.
Et un désaccord est déjà apparu avec Luis Enrique. En effet, l'homme qui s'était fait remarquer pour ses coups de sang au Printemps dernier quand Paris s'enfonçait dans la “crise”, a indiqué son intention de maintenir Joao Sacramento, adjoint de Christophe Galtier, dans le staff du technicien espagnol. Ce à quoi ce dernier a répondu par un non catégorique. L'Equipe relaie d'ailleurs dans ses colonnes que l'ancien sélectionneur de la Roja devrait obtenir gain de cause.
Désiré par le clan Mbappé l'été dernier, Luis Campos a joui de beaucoup de pouvoir alors qu'il n'est même pas officiellement salarié du Paris Saint-Germain. Responsable de l'arrivée d'un Christophe Galtier aujourd'hui parti et avec un Kylian Mbappé sur le départ, ne serait-il pas légitime de mettre fin à la collaboration ? Dans le cas contraire, un énième clash permanent dirigeant-entraîneur risquerait de rythmer l'exercice 2023-2024 du PSG.
